Une parenthèse argentique avec le Canon AE-1
Pendant notre spring break à Charleston, j’avais emporté mon petit appareil photo argentique. Une libération du digital qui fait du bien.
On travaille autrement avec 36 poses dans l’appareil. On hésite davantage. Quand on se lance, il faut être presque certaine que la photo comptera, qu’elle dira quelque chose
Le grain des images et les couleurs du Kodak Gold 200 sont doux à l’œil, avec un petit côté nostalgique qui me rappelle les photos de mes vacances des années 2000.
Et puis, il y a la magie de l’attente… J’ai enfin eu le temps d’aller déposer mes pellicules au labo la semaine dernière. Découvrir les clichés plusieurs semaines après les avoir pris, ça nous replonge dans ces précieux moments avec nos enfants.
La Caroline du Sud, en quelques images
À chaque image, c’est un détail qui revient : un sourire en coin, une lumière sur la joue, un geste oublié. Le rythme plus lent de l’argentique nous invite à regarder autrement. Moins de photos, mais plus d’attention. Moins d’instantané, plus de souvenirs qui s’ancrent.
Ce n’est pas parfait, et c’est justement ce que j’aime. Le flou, le grain, l’émotion brute. Ces images-là racontent la vraie vie — celle qu’on ne met pas toujours sur les réseaux, mais qu’on chérit dans un album ou un tiroir.
Et vous, vous vous souvenez de votre dernière pellicule ?
Et mon modèle préféré
Pour se plonger dans le monde des plantations - qui m’a interpellée - aller lire ma newsletter “Pourquoi les plantations américaines posent encore problème”.
Avez-vous des anciens appareils argentiques dans votre maison ? Les vacances approchent, c’est le moment de ranger le téléphone et de créer des souvenirs avec plus d’intention.